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Quelques définitions :

Adiabatique : Se dit de l’échauffement ou du refroidissement de l’air ne résultant pas d’ un échange thermique avec l’ extérieur, mais du seul fait de la pression qui engendre sa dilatation et sa contraction.

Chaleur latente : Chaleur absorbée ou libérée lors des changements d'état de l'eau. ( Il convient maintenant de l’appeler enthalpie molaire ou massique de changement d'état).

Condensation : Passage de l’eau de l’état de vapeur à l’état liquide.

Conduction : Propagation de la chaleur due au choc entre les particules les plus excitées et celles qui le sont moins.

Convection : Mouvement vertical de l’air ou de l’ eau résultant de variations thermiques.

Courbe d’état : Ligne regroupant l’ensemble des points de la température sur un radiosondage.

Dépression : Zone de basse pression, généralement inférieure à 1015 hpa. Les vents se déplacent dans le sens inverse des aiguilles d’ une montre.

Diffraction : Déviation de la lumière au contact d’obstacles, molécules d’air ou gouttelettes d’eau par exemple.

Dorsale : Zone de haute pression partielle pénétrant sur un pays. Prolongement étroit d’ un anticyclone.

Effet de fœhn : Assèchement d’ une masse d’ air par le vent de sud chaud et sec. Quand un flux bien établi souffle sur une montagne, il crée une surpression sur le versant qu ‘il aborde (côté au vent) et une dépression sur l’ autre versant. Dans certaines conditions, le vent descend rapidement sur le côté sous le vent en venant d’ altitudes précédemment élevées. En descendant le log de la montagne, il subit une compression ; sa température augment donc (de 10°C par km de descente). On le trouve un peu partout dans les grandes chaînes de montagnes du monde ( Alpes, Andes …).

Flux : Déplacement de deux masses d’air à grande échelle.

Front : Ligne de choc entre deux masses d’air ayant des caractéristiques physiques différentes. Il est plus rapide que le front chaud.

Front chaud : Ligne séparant 2 masse d’air dont la dernière les la plus chaude que celle qui la précède.

Front froid : Ligne séparant 2 masses d’ air dont la dernière est la plus froide que celle qui la précède.

Front froid secondaire : Petit front froid se formant dans la "traîne", lorsque il y a une masse d'air encore plus froide que l'air froid postérieur au front froid principal.

Front de rafale : Vent brutal et parfois violent provoqué par le courant descendant d’ un cumulonimbus arrivé à maturité. Il précède généralement le rideau de précipitations et les chutes de foudre. C’ est lui qui est souvent responsable des vents destructeurs que l’ ion appelle, à tort, « mini-tornades ».

Frontogenèse : Processus par lequel un front prend naissance ou s'intensifie dans une région de l' atmosphère.

Frontolyse : Processus par lequel un front s’affaiblit ou disparaît.

Front ondulant : Front dont la progression est bloquée par un anticyclone et pouvant occasionner de longues périodes orageuses.

Géopotentiel : Le géopotentiel est l'altitude à laquelle on atteint une pression donnée. Exemple : Le géopotentiel à 500 hpa , est l' altitude à laquelle on atteint 500 hPa. Cette altitude se situe généralement entre 4800 et 6000 mètres. Le plus souvent exprimée en Décamètres, donc entre 480 et 600 dam. Il y a deux facteurs qui déterminent cette altitude: La pression au niveau de la mer et la température moyenne entre le sol et l'altitude à laquelle on atteint 500 hPa. Plus la pression au sol est basse, plus on arrivera vite à une pression de 500 hPa.A température égale, le géopotentiel est d'autant plus bas que la pression au niveau de la mer est faible.Plus la température moyenne de la couche d'air est basse, plus la couche d' atmosphère est dense, et plus la pression décroît rapidement quand on s'élève en altitude. Donc, si on a une température relativement basse entre le sol et 500 hPa, le géopotentiel sera faible. A pression au niveau de la mer égale, le géopotentiel est d'autant plus bas que la température est basse.

Goutte froide : Poche ou zone d’ air froid en altitude. Plus l’air est froid, plus le risque orageux s’ accroît, si l’air au sol est chaud. Elle est souvent liée à l’évolution d’ un talweeg.

Gradient adiabatique : Variation progressive de la température à l’intérieur d’une bulle d’air chaud lors de son soulèvement (~1°C tous les 100 m).

Gradient barrique : Rapport entre la différence de pression et la distance qui sépare deux zones de la Terre.
Plus la différence de pression est élevée, plus le vents sera fort et plus les deux zones sont éloignés, moins le déplacement d’ air sera violent.

Gradient thermique vertical : Baisse progressive de la température au fur et à mesure qu’on s’ éloigne du sol. La baisse standard est de 6,5°C environ, tous les 1000m.
Hectopascal (hpa) : Unité de pression atmosphérique. La limite entre un anticyclone et une dépression est 1015 hpa.

Humidité : Quantité d’eau présente dans l’air sous forme de vapeur. On la mesure avec un hygromètre (mesure absolue ou relative) ou un psychromètre (mesure relative seulement). Elle peut être « absolue », si elle indique les grammes de vapeur présents dans un mètre cube d’air, ou « relative », s’il s’agit du rapport entre le poids de la vapeur d’eau contenue dans une portion d’air déterminée et celle que cette dernière pourrait avoir sans saturé, dans les mêmes conditions de température et de pression.

Instabilité : Situation que l’on a quand l’air à tendance à se déplacer verticalement. L’ instabilité dépend de la température et de l’ humidité. D’une manière générale, l’ air est instable quand l’ écart entre le gradient adiabatique et le gradient thermique vertical ne cesse de croître plus l’on s’éloigne du sol.

Isotherme zéro degré (isotherme 0°C ou iso 0°) : Représente l'altitude (en mètre) à laquelle la température (en degré Celsius) vaut 0, dans une atmosphère libre (ie. en l'absence de réverbération des rayons solaires par de la neige, etc.). Cette mesure est effectuée sur une période de temps relativement courte (de l'ordre de la journée, parfois moins).

Inversion thermique : C’est ce qui se passe contrairement aux normes. La température de l’air s’élève plus on monte, au lieu de baisser. Par exemple lorsque une masse d’ air chaud passe au-dessus d’ une masse d’air froid. Elle limite parfois les mouvement convectifs.

Irradiation : Propagation de la chaleur par des ondes électromagnétiques infrarouges. C’est ainsi que la chaleur se propage dans l’espace.

Isobare : Ligne imaginaire reliant les points de même pression au sol.

Isophyse : Ligne qui relie tous les points d'égale altitude pour une pression atmosphérique spécifiée (remplace isobares pour les cartes d’altitude).

J/kg (Joule par kilogramme)

300 J/kg Pas ou peu de risques d'orages

300 à 1000 J/kg Orages de faible intensité

1000 à 2500 J/kg Orages modérés

2500 à 3000 J/kg Orages violents

Ligne de convergence : Ligne d’ orages se créant en l’absence de front, mais en limite de masses d’ air différentes (ex : masse d’air plus humide).

Ligne de grains : Ligne de cumulonimbus à déplacement très rapides dont les phénomènes orageux sont souvent intenses. Elle se produit le plus souvent sur les fronts froids ou sur les front froids secondaires.

Marais baromètrique : Masse d’air uniforme dont les isobars sont très espacés et où naissent parfois des petites dépressions thermiques génératrices d’orages.

Maximum : Voir anticyclone.

Minimum : Voir dépression.

Nébulosité : Rapport entre la surface couverte par des nuages et la surface total au-dessus.

Perturbation : Système comprenant un front chaud et un front froid.

Point de rosée : Températures à laquelle l’air devient saturé. On parle aussi de point de saturation. En altitude, on parle de point de condensation. Cette température varie en fonction de l’ humidité de l’air.

Précipitations : Chutes de pluie, neige ou grêle

Pression : Rapport entre une force et la surface sur laquelle elle s’exerce. La pression atmosphérique est celle que l’atmosphère exerce justement sur la Terre. On la mesure en pascals (système international), mais aussi en millibars ou en atmosphères.

Réfraction : Déviation de la lumière quand elle passe d’un milieu transparent (air, par exemple) dans un autre milieu transparent (eau, par exemple) de densité différente.

Saturation : Situation qui se crée quand la vapeur d’eau contenue dans l’air atteint une quantité maximale pour une température donnée.

Stable : Qualifie l’air au sein duquel les mouvements verticaux sont très faibles. Si l’air est forcé de s’élever dans un environnement stable, il finit par devenir plus froid que l’ air qui l’ entoure et redescend. Cette stabilité dépend de la température et de l’humidité.

Sublimation : Terme chimique pour indiquer le passage direct d’un fluide de l’état solide à l’état gazeux ,en sautant l’état liquide. En météo, on l’utilise aussi pour le processus inverse, à savoir la transformation de la glace en vapeur d’eau.

Surfusion : Etat des gouttelettes d’eau qui restent liquides à une températures inférieur au point de congélation, en raison de leur taille microscopique.

Talweg (ou talweeg): Prolongement d’une dépression dont la forme est allongée, parfois en forme de « V », et dont les isobares sont très rapprochés.

Température : Niveau thermique d’ un corps ou d’un fluide. S’ agissant des molécules, la températures est la grandeur directement proportionnelle à l’énergie cinétique des molécules du corps en question.

Tonnerre : Bruit important provoqué par le réchauffement imprévu de l’air dû au passage de la foudre. On entend les ondes de choc jusqu’à 15 kilomètres.

Troposphère : Couche inférieure de l’atmosphère dans laquelle nous vivons. C’ est la couche la plus dense. Elle s’élève à une altitude de 8 à 16 kilomètres. C’est à l’intérieur de la troposphère qu’ont lieu tous les phénomènes météorologiques, à l’exception des aurores et d’autres phénomènes lumineux qui se produisent dans des couches plus élevées.

Turbulence : Variations irrégulières de la vitesse et la direction du vent. En un peu plus technique, c’est un mouvement irrégulier de l’air dû à des obstacles (origine mécanique) ou à des différences de températures entre les couches d’air (origine thermique).

Vent : Air qui se déplace des anticyclones ( hautes pressions ) vers les dépressions ( basses pressions ) ; le vent "coule" comme une rivière dévalerait une pente d'une montagne ; du coup, plus la pente est raide, plus l'eau coule vite ; c'est la même chose pour le vent : plus la différence de pression est grande, plus le vent souffle fort ; nous parlons de cisaillement ( ou sautée de vent )lorsque la variation de l'intensité de la vitesse du vent et la variation de l'intensité de la direction du vent varient fortement en altitude .

Theta-e : La Température potentielle équivalente, communément appelé Theta-e , est la température d'une parcelle d'air à laquelle on aurait enlevé toute sa vapeur d'eau, par un processus adiabatique, et qu'on aurait ramené au niveau de pression de 1000 hpa. On obtient le Theta-e en suivant la procédure suivante:
-On soulève adiabatiquement (changement de pression et de température sans échange de chaleur avec l'environnement) une parcelle d'air jusqu'à ce que sa vapeur d'eau atteigne la température de saturation.
-On permet à toute la vapeur d'eau de condenser en continuant la montée selon la courbe de la pseudo-adiabatique humide ce qui relâche de la chaleur latente.
-Une fois toute la vapeur condensée et retirée de la parcelle, on redescend le long de la courbe adiabatique sèche vers 1000 hpa
Le ?e est donc une combinaison du concept de température équivalente et de celui de température potentielle. La résultante permet de comparer des parcelles d'air ayant différents contenus en humidité et à différentes hauteurs dans la masse d'air. Ceci donne une mesure de l'instabilité thermique de l'air:
Si ?e diminue avec l'altitude, on a une masse d'air instable.
Si ?e reste le même avec l'altitude, on a une masse d'air neutre.
Si ?e augmente avec l'altitude, on a une masse d'air stable.