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La base des nuages 

 

En partant d’une atmosphère standard (c’est à dire moyenne, c’est à dire n’existant pas !) et connaissant la température et l’humidité actuelle, on calcule à quelle altitude se produira la condensation en supposant que l’humidité est constante.

 

On cherche donc, avec cette variation de température, à quelle altitude on obtiendra le point de rosée (condensation)

 

soit :

Altitude Nuage = (Temp. Ext. – Pt de rosée)*100/0.65 = (Temp. Ext. – Pt de rosée)*153.846

- altitude en mètres

- température extérieure et point de rosée en °C.

 

On peut calculer aussi de la même façon l’altitude à laquelle cette humidité gèlera (limite neige)

 

Ceci est tout à fait approximatif et surtout le problème est pris à l’envers, car justement, ce qui crée ces phénomènes de nuages ou de neige c’est l’instabilité de l’atmosphère, autrement dit son état en fonction de l’altitude ou sa différence avec l’atmosphère standard.

 

Les « nuages bas» (brouillard, cumulus) sont donc ici plutôt des nuages autres que ceux provenant d’une perturbation extérieure (instabilité ou stabilité forte)

 

En météorologie on fait donc l’inverse : on mesure l’altitude du nuage pour se faire une idées de l’instabilité de l’atmosphère.

 

Ou mieux, on fait un sondage altimétrique pour relever les courbes de température, d’humidité etc… (emagrames)

 

Il est complètement illogique de partir de mesures au sol pour en déduire ce qui se passe plus haut !

C’est de l’aberration météorologique !