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                                                                                                                                                                Quelques définitions

 

Quelques explications :

  • la température extérieure mesurée avec un thermomètre
  • l'humidité extérieure mesurée avec un hygromètre
  • la pression atmosphérique mesurée avec un baromètre
  • la quantité de pluie tombée mesurée avec un pluviomètre
  • la vitesse du vent mesurée avec un anémomètre
  • la direction du vent indiquée par la girouette

La station météo indique également :

  • la température intérieure de la pièce dans laquelle se trouve la station
  • ainsi que l'humidité intérieure de la pièce
  • le point de rosée
  • la température au vent

 

La température extérieure

C'est sans aucun doute la donnée la plus fréquemment utilisée. Il s'agit de mesurer la température de l’air.

Ce n'est pas aussi simple que l'on pense : relever la température au soleil n'a aucune signification; il faut également éviter de relever la température à l'ombre d'un mur qui rayonne. Il faudrait normalement mettre le thermomètre dans une boîte blanche bien ventilée située à 1,50 m du sol, comme le préconise les professionnels de la météo.

La température est mesurée par un thermomètre électronique, précis au dixième de degré. En plus de la température instantanée, il indique également les températures extrêmes (minima-maxima) avec la date et l'heure d'enregistrement. Le minima est en général atteint au lever du soleil, le maxima est enregistré dans l'après-midi vers 16H00.

Les principales échelles de température sont :

·         Le « °C »  (C pour Centigrade ou Celsius). 0 °C correspond à la température de la glace qui fond (ou inversement de l'eau qui se transforme en glace) : sur les graphiques on indique par une ligne la limite 0 °C. 100 °C correspond à la température de l'eau qui bout.

·         Le « K » (K pour Kelvin). Le point de référence est le zéro absolu ( - 273,16 °C), température la plus basse qui puisse exister, en gros la température qui règne dans l’espace intersidéral. Température purement théorique puis même dans l’espace la température résiduelle du big bang est de quelques degrés Kelvin. Cette échelle est utilisé en photographie pour la mesure de température des couleurs.

·         Le « F » (F pour Fahrenheit). 0° C = 32° F

Pour convertir les °C en °F : (°C x 9 / 5) + 32. Pour convertir les °F en °C : (°F – 32) x 5 / 9. On doit à Fahrenheit l’invention du thermomètre médical.

L’échelle retenue pour la station est le °C. Il faudrait être anglais pour utiliser le °F (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué)

 

 

L'humidité extérieure (ou hygrométrie extérieure)

Il faut distinguer :

  • l'humidité absolue : correspondant à la quantité d'eau présente dans un certain volume d'air
  • l'humidité relative : correspondant au rapport (exprimé en %) entre l'humidité absolue et la quantité maximale d'eau qui pourrait être contenue dans le même volume à la température donnée. C'est toujours l'humidité relative qui est affichée dans les tableaux et graphiques.

L'humidité extérieure est mesurée avec un hygromètre électronique intégré au support du thermomètre. Comme pour la température, les minima-maxima sont affichés avec la date et l'heure d'enregistrement.

Une humidité de 100 % correspond à un air saturé de vapeur d'eau (brouillard). Une humidité nulle n'existe pas. On "ressent" assez facilement l'humidité de l'air :

  • en été une "chaleur humide" empêche la transpiration, on "suffoque".
  • en hiver un "froid sec" est beaucoup plus supportable qu'un "froid humide" qui imprègne les vêtements et refroidit le corps. 

 

 

La pression atmosphérique

L'air qui nous entoure est "pesant". La pression atmosphérique en un lieu donné correspond au poids d'une colonne d'air dont la hauteur est comprise entre le sol et la limite de l'atmosphère. La hauteur de cette colonne diminue avec l'altitude ce qui fait diminuer la pression atmosphérique.

Au niveau de la mer (altitude = 0 m) la pression atmosphérique moyenne est équilibrée par une colonne de mercure de 760 mm de hauteur. On exprime la pression atmosphérique en hectopascals (hPa) ou anciennement en millibars (mbar) : 760 mm sont équivalents à 1013,25 hPa ou 1013 mbar. Sur les graphiques mesurant la pression atmosphérique une ligne à 1013,25 hPa qui constitue la limite entre les basses pressions (ou dépressions) et les hautes pressions (ou anticyclones). Sur les cartes météo les "lignes isobares" délimitent les zones géographiques d'égales pressions.

L'appareil servant à mesurer la pression atmosphérique est le baromètre. Le baromètre est installé à l'intérieur de la maison.

Etalonnage du baromètre : la pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Pour pouvoir comparer ses relevés avec ceux effectués par ailleurs, il est nécessaire de ramener la pression au niveau 0 c'est-à-dire au niveau de la mer. A basse altitude la pression diminue en moyenne de 1 mm chaque fois que l'on s'élève de 12 m. (par exemple : à 180 m d'altitude la pression diminue d'environ 15 mm soit 20 hPa) soit d’1 hPa pour 9 mètres d’altitude, à 9100 m elle n’est plus que de 300 hPa. Autrement formulé, on peut considérer que la pression diminue environ de 0,114 hPa par mètre d’altitude en moyenne sur les 1000 premiers mètres d’altitude.

  • La pression absolue correspond à la pression atmosphérique réelle mesurée en un lieu donné. Cette valeur est communiquée automatiquement à la station par l’horloge de Francfort.
  • La pression relative correspond à la pression atmosphérique corrigée par l'effet "altitude". Dans les médias, c’est toujours la pression relative qui est donnée.

Exemple : pour les Essarts (Latitude 48° 43' 06" N - Longitude 1° 53' 10" E) dont l’altitude au seuil de ma porte est de 175m, la pression relative (encore appelée Pmer) est égale à la pression réelle + (175 / 8,3). 8,3 étant le coefficient estimé pour les Essarts (diminution de 1 hPa par tranche de 8,3 m d’altitude). Pour toute contestation, s’adresser à ma hiérarchie.

 

Le baromètre : indicateur du temps qu’il va faire

Le plus important à regarder sur un baromètre, c'est la variation de la pression atmosphérique. Les tendances météos s'affichent sur la station en fonction de la variation de la pression atmosphérique. Mais attention ! il ne faut jamais prendre ces indications comme une certitude du moment: il peut très bien pleuvoir quand le baromètre indique du beau temps et l'inverse est vrai également. Donc, méfiance des icones (pluie, soleil,...) que l’on voit sur les tableaux ou graphiques ! Ils indiquent simplement une variation de plus ou moins 4 hPa et non pas le temps qu'il fait présentement l dit donc ! La flèche de tendance indique si la pression diminue ou augmente par rapports aux relevés précédents.

Par contre si la pression relative chute à moins de 990 hPa il est à peu près sûr qu'une tempête se prépare; si la pression monte au-dessus de 1040 hPa il est quasiment certain que le beau temps s'installe.

                                                                                                                                                                                Pour plus d'informations techniques

 

 

Pluie (Précipitations)

Le pluviomètre est un réservoir "gradué" qui sert à mesurer les précipitations (pluie, neige, grésil, grêle) à un endroit donné. Il faut impérativement que le pluviomètre soit placé dans un endroit dégagé afin de pouvoir récupérer toutes les précipitations. Lorsque celles-ci sont sous forme solide (neige, grésil, grêle) il faut attendre qu'elles soient fondues pour être mesurées, ce qui fausse un peu les relevés. Il faut également éviter de placer le pluviomètre en plein soleil car en général après la pluie vient le beau temps et il se peut qu'une partie des précipitations (surtout s'il s'agit d'une faible quantité) soit perdue par évaporation.

L'unité de mesure de la pluviométrie est le mm. Un millimètre d'eau correspond à un litre réparti sur un mètre carré, on peut aussi mesurer les précipitations en l/m². En France, il tombe en moyenne environ 600 mm de pluie par an.

Le pluviomètre électronique fonctionne de la manière suivante :

  • l'eau est recueillie dans le récipient puis se vide dans un petit auget
  • lorsque l'auget est plein, il bascule et se vide
  • chaque basculement est enregistré de manière électronique et transmis à la station : un basculement correspond à 0,518 mm de pluie. Lorsque la pluie est très faible il faut parfois attendre longtemps avant que l'auget se remplisse, on remarquera qu'il pleut dehors alors que la station n'affichera rien.

L'affichage des précipitations sur la station météo se fait sur 1 heure, sur 24 heures ou au total. Attention aux relevés qui peuvent être faussés lorsque la neige reste stockée pendant plusieurs jours dans le réservoir puis subitement, lors d'un redoux, se met à fondre).

 

 

Vitesse du vent

Le vent provient d'un déplacement d'air de zones à hautes pressions vers des zones à basses pressions.

La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre : ce sont des petits godets qui tournent autour de l’axe de la girouette et ce, quelque soit la direction de celui-ci.

Il faudrait normalement mesurer la vitesse du vent à 10 m au-dessus du sol et dans un endroit totalement dégagé. En effet le vent est dévié et freiné au contact du sol.

L'unité de mesure sur terre est le m/s ou le km/h ou encore en force (le Beaufort (Bft), on utile le nœud sur mer.

Les mesures de la vitesse du vent relevées par la station comprennent néanmoins certaines limites qu'il faut prendre en considération pour l'analyse :

  • l'emplacement de l'anémomètre : il est placé à 0,80 m au dessus du toit et à environ 6 m du sol. Il n'est pas "aux normes" mais il est plus commode de l’installer sur le toit que d’installer un mât de 10 mètres dans le jardin au risque de contrarier mes voisins.
  • le système de mesure : l’anémomètre transmet à la station la vitesse du vent toutes les 8 secondes. Il s'agit bien d'une mesure instantanée et non pas d'une moyenne; or la vitesse du vent peut varier de manière importante et rapide. Une rafale au moment précis où la vitesse est enregistrée peut modifier les données.

 Voir tableau de correspondance

 

 

Direction du vent

La direction du vent correspond au point d'où il souffle : par exemple si on parle d'un vent du sud cela signifie qu'il vient du sud et souffle dans la direction opposée c'est-à-dire vers le nord.

La direction du vent est mesurée par la girouette, couplée comme vu précédemment à l'anémomètre qui mesure la vitesse du vent.

La direction du vent est exprimée :

  • en degrés de cercle par rapport au nord. Ainsi : un vent de nord = 360°, un vent de d'est = 90°, un vent de sud= 180°, un vent d'ouest= 270°, ..
  • ou en direction selon la table de correspondance suivante :

N

Nord

360°

NNE

Nord Nord-Est

22°30'

NE

Nord-Est

45°

ENE

Est-Nord-Est

67°30’

E

Est

90°

ESE

Est-Sud-Est

112°30’

SE

Sud-Est

135°

SSE

Sud-Sud-est

157°30’

S

Sud

180°

SSO

Sus-Sud-Ouest

202°30’

SO

Sud-Ouest

225°

WSO

Ouest-Sud-Ouest

247°30’

O

Ouest

270°

ONO

Ouest-Nord-Ouest

292°30’

NO

Nord-Ouest

315°

NNO

Nord-Nord-Ouest

337°30’

Les limites énoncées plus haut pour la mesure de la vitesse du vent s'appliquent également pour l'indication de la direction du vent, notamment lorsque de fortes rafales font tourbillonner la girouette, on dit alors que la girouette est folle.

 

 

Le point de rosée

C'est une donnée "calculée" à partir de la température et de l’humidité.

Le point de rosée correspond à la température exprimée en °C à partir de laquelle la vapeur d'eau (humidité) contenue dans l'air se condense et se transforme en liquide à la même pression atmosphérique. Lorsque le point de rosée est atteint, le phénomène de condensation provoque la formation des nuages, de la brume ou de la rosée observée les matins "frais"

Exemple :

Une masse d'air à 15 °C contient 9,4 g de vapeur d'eau / m3 (c'est ce qu'on appelle l'humidité absolue).

La quantité maximale admissible à cette même température (et en maintenant la même pression atmosphérique) est de 12,8 g de vapeur d'eau / m3 avant condensation (on dit que l'air est saturée). L'humidité relative est de 9,4 / 12,8 = 73 %

Si on abaisse la température de 15°C à 10 °C, l'air sera saturé avec les 9,4 g de vapeur d'eau / m3 qu'elle contient : on dira que pour une température de 15°C et une humidité relative de 73 % le point de rosée est de 10 °C .

Si le point de rosée est négatif (inférieur à 0 °C) la condensation se traduira par du givre ou de neige.

Pour plus d’informations techniques

 

 

La température au vent (ou Windchill ou température ressentie)

C'est une donnée "calculée" à partir de la température et de la vitesse du vent.

Il s'agit d'une donnée qui exprime la sensation de froid ressentie par le corps humain lorsqu'il y a du vent : ce sont essentiellement les pays nordiques qui utilisent cette donnée (appelée également refroidissement éolien). Météo France communique cette valeur aux Préfectures afin que celles-ci prennent leurs dispositions en cas de grands froids notamment pour les sans abris.

Elle est exprimée en °C

On estime par exemple qu'à - 20 °C un vent d'une vitesse de 50 km/h fait chuter la température perçue par le corps de 15 °C, soit une température ressentie de - 35 °C ou qu’une personne se déplaçant à 22 km/h par une température de 8 °C, ressentirait une température de 0 °C.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Voir tableau de correspondance

 

Le facteur humidex 

L'humidex est un indice d'inconfort dû à la température et à l'humidité élevées.  Cet indice est une innovation canadienne utilisée pour la première fois en 1965. Ce sont les météorologues canadiens qui l'ont inventé pour indiquer de quelle manière le temps chaud et humide est perçu par la moyenne des gens. En effet, quand le temps est chaud mais sec, notre corps transpire et l'excédent d'eau peut être absorbé par l'air. Par contre, lorsque l'air est humide,  la transpiration ne peut pas s'évaporer aussi facilement : nous avons donc l'impression d'avoir chaud et d'être 'collant'.

 

L'indice humidex est largement utilisé au Canada. Toutefois, les chiffres relevés sont rarement très hauts, sauf dans les régions du sud du Québec, de l'Ontario et du Manitoba. En général, l'indice humidex diminue à mesure que s'élève la latitude. De toutes les villes canadiennes, Windsor, en Ontario, est celle qui a enregistré l'humidex le plus élevé, soit 52,1, le 20 juin 1953. Les masses d'air chaud et humide qui rendent l'atmosphère si inconfortable arrivent habituellement du golfe du Mexique ou des Antilles.

 

Valeur de l'humidex: Degré de confort

 

Moins de 29°C Peu de gens sont incommodés.
de 30°C à 34°C Sensation de malaise plus ou moins grande.
de 35°C à 39°C Sensation de malaise assez grande. Prudence. Ralentir certaines activités en plein air.
de 40°C à 45°C Sensation de malaise généralisée. Danger. Éviter les efforts.
de 46°C à 53°C Danger extrême. Arrêt de travail dans de nombreux domaines.
plus de 54°C Coup de chaleur imminent (danger de mort).

 

On peut considérer comme extrêmement élevée une valeur d'humidex supérieure à 40. Dans ce cas, il y aurait lieu de réduire toutes les activités non essentielles. Si la valeur oscille entre 35 et 39, il conviendrait alors de ralentir ou de modérer certaines activités de plein air, compte tenu de l'âge et de l'état de santé des individus, de leur forme physique, du type de vêtements qu'ils portent et d'autres conditions climatiques.

 

                                                                                                                          

 

 

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